Rédaction web : j’ai testé la meilleure formation du monde

Lorsque j’ai découvert la rédaction web en 2018, je n’avais pas un rond, rien, vraiment rien. La formation la plus visible à l’époque était celle de Lucie Rondelet, 1000 ou 2000 € selon l’option choisie. Je suis ravie pour tous celleux qui sont très contents de cette formation, pour ma part, c’était impossible d’y accéder.

Je me suis donc formée seule, sur le tas, au culot. 3 ans plus tard, ça fonctionne, j’ai fait mon petit bonhomme de chemin, je sais comment vivre de ce métier et comment garder du temps pour soi pour faire autre chose. J’ai atteint mon objectif, largement. Pourtant, j’aurais pu faire plus simple.

 

Petit bilan objectif de mon auto-formation

Apprendre seul, c’est excitant, ça peut être valorisant, pourtant, c’est aussi cette réalité :

  • beaucoup de nuits blanches passées à lire, lire et lire des articles de blog,
  • des heures perdues à rédiger pour un tarif de misère,
  • des longs moments de solitude à me sentir illégitime,
  • une exploration précise et exhaustive du syndrome de l’imposteur (j’en ai fait un blog),
  • plusieurs mois à attendre d’être enfin contactée sur Malt ou sur mon blog (je reçois maintenant plusieurs demandes qualitatives chaque mois),
  • des centaines d’heures de discussions passionnelles sur les réseaux sociaux avec des collègues (merci les filles, vous êtes des sœurs) pour simplement partager parfois simplement des doutes et des coups de gueule,
  • des faux espoirs, des paranos, des erreurs stratégiques…

BREF !

 

De quoi aurais-je eu besoin au début ?

 

D’une formation pas chère, qui me permet de savoir où je mets les pieds et qui m’encourage dans mes intuitions. Ou autrement dit : Comment réussir dans le métier de rédacteur web ? Quand j’ai proposé à David Gos de créer cette formation, je ne rêvais que de planter une graine dans son imaginaire et d’attendre qu’elle pousse (oui, David est accessible et joignable).

Peu importe qu’il m’ait écouté, qu’il ait entendu ma demande, qu’il ait eu l’idée tout seul, ou qu’il ait compris les besoins de centaines de rédactrices comme moi, toujours est-il que la formation existe aujourd’hui, comme je l’avais rêvé, et qu’elle respecte ses engagements : un vieux pote du métier vous donne tous ses tips (tuyaux) pour vous aider à prendre vos marques et démarrer en trombe dans le métier. David joue le jeu, il est rassurant, sympa, exigeant. Vous apprenez vraiment le métier. C’est pas beau ça ?

La meilleure formation du monde : mon avis

 

La meilleure formation du Monde aura bientôt un an, elle est sortie d’un petit défi : créer la formation dont les rédacteurs ont vraiment besoin. L’élaboration de son contenu a été possible grâce à une souscription en crowdfunding : les premiers élèves ont été les bêta-testeurs. Leur rétroaction a permis de créer une formation sur-mesure. Le vœu de David Gos était de donner à ses stagiaires la capacité de réussir dans le métier de rédacteur*. Ces objectifs sont-ils atteints ?

Les supports de cours sont un parfait mélange de vidéos et de textes. Personnellement, je suis très impatiente et j’ai du mal à me concentrer sur les vidéos, pourtant, elles permettent de créer un sentiment de soutien et d’appartenance. J’aime quand tu me parles avec ta voix douce et confiante David, ça me rassure.

J’ai démarré la formation dès sa sortie, pour ne finalement me concentrer sur la partie théorique qu’en juillet. Pour moi, le certificat final est encore loin, je n’ai pas encore commencé les exercices en binômes sur les groupes Facebook et je ne suis pas sûre d’aller jusqu’au bout, le certificat n’était pas ma motivation profonde. Pourtant, le simple fait d’avoir lu les contenus et regardé les vidéos a eu un effet inattendu !

 

Les effets immédiats et inattendus de la formation

 

Le syndrome de l’imposteur qui pourrissait ma vie de rédactrice a complètement disparu, en quelques semaines, alors qu’il faisait peser son ombre noire sur mes épaules depuis deux ans. Avoir un mentor, même virtuel, qui recadre les savoirs et donne les priorités m’a permis de comprendre que mon travail personnel avait porté ses fruits.

Je n’ai pas tout de suite fait le lien avec les nouveaux clients qui sont venus vers moi, sans prospection. Certes, rien n’est tombé du ciel, mon blog et le travail mené en amont avaient également portés leurs fruits, mais la formation a clairement structuré mon offre et m’a permis de remettre de l’ordre, de voir où j’en étais, de mieux me situer dans le métier et de me concentrer sur mon image de marque. Elle m’a aussi offert la possibilité d’avoir vraiment confiance en moi et de réussir la conversion de mes prospects en leur proposant des devis adaptés et bien plus rémunérateurs.

 

Le contenu de la formation : progressif et fondamental

 

Pour les débutants pur jus en rédaction web, je peux garantir qu’ils en auront pour leur argent. Je donnerais néanmoins une petite précision : vous n’apprendrez ni l’orthographe, ni la syntaxe, ni la rédaction d’un texte structuré, ni à mettre des balises html dans un texte. Ces qualifications sont une base à connaître avant de vouloir être professionnel de l’écriture ou du web. Ce n’est pas non plus une formation de référenceur ou de SEO.

Comme toujours, dans les formations de David, vous apprenez d’abord le spirit, l’état d’esprit du rédacteur web et l’ambiance générale de la profession. La formation est divisée en 4 parties qui suivent la logique d’un ikigaï :

  1. Aimes-tu ce que tu fais ? Quelles sont vos motivations, vos bases, comment vous imaginez le métier, quelles sont vos forces, comment vous allez vous organiser pour réussir, les compétences du rédacteur, les impératifs du marketing et de la communication, etc.
  2. Le monde a-t-il besoin de ce que tu fais ? La réponse est oui, dans la mesure où vos motivations et vos envies cadrent avec les besoins du client. C’est un chapitre très important selon moi dans la mesure où vous allez y apprendre ce qu’est le marketing, mais surtout à comprendre les clients. Dans le monde du B2B, un poil corporate, c’est plutôt pratique d’avoir quelques grilles de lecture.
  3. Sais-tu bien faire ce que tu fais ? Pour ceux qui ont déjà un peu d’expérience, cet intitulé est flippant n’est-ce pas ? En fait non : c’est le chapitre que les débutants vont préférer, car on leur explique les bases. On s’attendrait à lire cette partie en début de programme, en apparaissant là, elle permet d’affuter nos armes de rédaction massive : après ce chapitre, on est mûrs, on est prêts à en découdre, équipé avec les bons outils.
  4. Le monde paye-t-il pour ce que tu fais ? Ce chapitre est consacré à la prospection et la stratégie de communication du rédacteur. Les tarifs, le développement de votre activité, etc.

 

Ça vous parle ? Moi aussi, et j’avoue que j’ai ressenti un plaisir presque honteux à parcourir la formation, le type de jouissance que l’on peut ressentir quand on a le sentiment d’être au bon endroit et d’accéder à des informations vraiment utiles.

 

Comment savoir si cette formation est faite pour vous ?

 

Excellente question, merci David d’avoir trouvé la réponse imparable : pour avoir un petit échantillon et être sûre de ne pas se tromper, testez la mini-meilleure formation du monde (je ne sais pas si elle existe encore aujourd’hui). Vous serez alors en maitrise parfaite de votre opinion : il vous suffit de tester le produit.

 

 

 

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